Présentation de Scorpinou

Je pratique le jdr depuis 1981. Je l’ai découvert au collège lorsque j’ai vu des copains faire des choses étranges entre midi et deux. C’était à Périgueux, à BdB. Là, dans une salle de classe du cloitre (on avait accès à beaucoup salle de classe en permanence), assis derrière le bureau du prof, un copain de mon age « planqué » derrière un écran, discutait avec d’autres, qui prenaient des notes et lançaient des bouts de plastiques étranges. A cette époque on avait uniquement les dès fournis dans la boite de Donjon. Ils étaient tous de la même couleur (un plastique dégueulasse) et il y avait un crayon gras fournis pour remplir les creux des dés. C’est un peu plus tard que « Ktoulou » est arrivé. On a vite apprécié et vite détourné. Les monstres étaient « impossible » à vaincre mais l’univers génial. On a viré le mythe, la santé mentale et on a commencé à jouer dans un univers qui n’était pas encore pulp, mais dont les nazis, les enquêtes étranges et autres expéditions archéologiques à la Indiana Jones émaillaient nos parties. Puis James Bond est arrivé, et là ce fut une forme de révélation du partage de la créativité durant une partie de jdr, où le MJ n’était pas forcément seul à détenir la toute puissance démiurgique. Puis sont venus tant de jdr que je ne pourrais pas les lister. L’une des choses sympathiques, c’est qu’une fois arrivé à l’université, j’ai rencontré pas mal de rôlistes très différents, avec des manières différentes d’aborder ce loisir, de parfois se prendre la tête sur des aspects d’un univers ou pour tenter de décortiquer ou construire un système de jeu. Certains participent de manière professionnel dans ce milieu et vous avez sans doute joué ou tenu des ouvrages où ils ont participé, aidé à la traduction ou rédaction voir carrément édité.

En ce moment, le jdr qui me donne le plus de plaisir à jouer et faire jouer, c’est Knight. L’élégance du système (un hack d’ubiquity system avec beaucoup de corrections pour le rendre nettement plus équilibré et durable) et la richesse de l’univers (faussement manichéen et classique) avec (cerise sur le gâteau) une campagne qui fait tout reposer sur les épaules des joueurs. Les choix de ces derniers vont bouleverser le monde, l’univers je suis tenté de dire. Mais c’est une longue campagne (pas à la Pathfinder qui se torche en 6 scénarios).

Habitant « un peu loin » (à côté de Ribérac) et surtout ayant des clubs de jdr plus proches (il y en a 2 à Périgueux et 1 à Saint Astier, sans compter un mini club à Ribérac), j’avoue que je ne viendrais pas souvent. Mais je suis déjà venu et je reviendrai 🙂

PS : bises aux copains que je connais 😉